Adaptation
Innovation et Efficience

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Le 31 mars 2023 a eu lieu la cérémonie de lancement du premier CODE DE BONNE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE dans la sous-région d’Afrique Centrale en général et au Cameroun en particulier au siège du Groupement des Employeurs du Cameroun (GICAM) à Bonanjo-Douala en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, du premier conseiller technique du Premier Ministre du Cameroun et des corporations professionnelles (APECCAM, COBAC, ASAC, API, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc. ..). Ce travail a été réalisé par une TaskForce IBGE créée par l’initiative Good Governance du GICAM avec le soutien de l’AFD (Agence Française du Développement) et de sa filiale PROPARCO (Société de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Bien que le GICAM et d’autres organisations professionnelles aient publié des ouvrages sur l’éthique, l’ESG, la gouvernance et le management des entreprises, on constate que 8 nouvelles entreprises sur 10 ferment dans les deux premières années de leur existence pour les raisons suivantes : L’absence de transparence ; Le non-respect des règles ; L’auto-dépendance ; L’absence d’indépendance des organes de contrôle ; La plupart des entreprises disparaissent avec leurs fondateurs ; Etc Pour les raisons mentionnées ci-dessus, les IMF sont généralement gravement touchées car elles sont généralement leurs partenaires financiers et leur soutien. Aujourd’hui, la plupart des IMF ont beaucoup de difficultés à recouvrer leurs prêts pour les raisons susmentionnées et bien d’autres encore. Il y a donc un intérêt pour les IMF à encourager leurs partenaires à prendre connaissance de ce document et à mettre en œuvre les recommandations afin d’améliorer leur solvabilité et leur crédibilité vis-à-vis de leurs partenaires et des parties prenantes. Le GICAM a pris l’initiative de mettre en place la Charte de Responsabilité Sociale des Entreprises parmi d’autres guides et le Code de Bonne Gouvernance d’Entreprise qui est la boussole qu’il propose aux entreprises dans leur ensemble et aux IMF en particulier. Le GICAM a donc initié ce travail pour trois (03) raisons principales : Le contexte local et international marqué par une transition vers une gouvernance durable ; Une approche inclusive, participative et consensuelle ; Une référence endogène, sur mesure et avant-gardiste. Ce Code est composé de 8 chapitres qui reposent sur 9 grands principes. Les 8 chapitres sont : Responsabilité, structure et fonctionnement ; Direction ; Gestion et contrôle des risques ; Rémunération ; Culture, valeurs et éthique ; Diffusion de l’information ; Respect des actionnaires et de leurs droits ; Relations avec les parties prenantes. Les 9 principes sont les suivants : Durabilité ; l’équité Intégrité ; Responsabilité ; la collégialité ; Compétence ; l’inclusion ; Impartialité ; Transparence Après la présentation de ce code, les prochaines étapes seront les suivantes : Promotion et extension ; Formation sur le bon code de gouvernance d’entreprise et la gouvernance d’entreprise ; Le système de suivi et d’évaluation ; Mise en place d’un label Bonne Gouvernance d’Entreprise
Du 6 au 7 Juin 2024 s’est tenu à Yaoundé dans les salles du hôtel Mont Fébé la toute première édition des journées scientifiques du comité national économique et financier sur l’économique numérique sur le terme « Transformations du Système Financier par les Innovations Digitales : Enjeux et Perspectives pour le Cameroun ». La Cible concernée était: Professionnels du Secteur Financier Startups dans la fintech Étudiants en Finance et Technologies Chercheurs et Universitaires Régulateurs et Autorités Gouvernementales Contexte et justification de ces journées L’essor et le développement rapide des technologies digitales durant les deux dernières décennies ont contribué significativement à la création de richesses et à l’amélioration du bien-être des populations. La Banque Mondiale1 estime que l’économie digitale contribue à près de 20% du PIB mondial. Selon les projections, cette part devrait dépasser les 25% dans moins de 7 ans. Cependant, cette contribution reste inégale. En effet, les pays en développement ne semblent pas bénéficier pleinement des multiples opportunités qu’offrent les innovations digitales. Leur retard s’explique par l’insuffisance qualitative et quantitative des infrastructures et du capital humain. Au Cameroun par exemple, selon le MINPOSTEL, la contribution de l’économie digitale au PIB dépasse de peu 5%.   En fait, la contribution du digital à la création de richesse repose pour l’essentiel sur les transformations induites par les innovations dans divers secteurs de l’économie. Le secteur financier camerounais, en plus de compter parmi les plus impactés par les innovations digitales, demeure celui où les besoins se font le plus ressentir. En effet, le faible niveau d’inclusion financière constitue l’un des principaux défis à relever. Le diagnostic sur l’économie digitale au Cameroun, effectué par la Banque Mondiale1 indique que 35% d’adultes possèdent un compte dans une institution financière, contre une moyenne de 43% en Afrique Sub-saharienne (ASS). De même, seuls 11% d’adultes environ ont accès au service d’épargne dans des institutions financières formelles, contre 27% en ASS. Dans un tel contexte, s’inspirant des expériences enregistrées dans d’autres pays, la transformation du système financier camerounais par les innovations digitales représente une opportunité pour favoriser l’inclusion financière et promouvoir une croissance économique inclusive.   Bien qu’on puisse considérer le rythme lent par rapport à son propre potentiel et à l’évolution observée dans d’autres pays, le système financier camerounais s’est transformé progressivement grâce à l’utilisation des innovations digitales et notamment des technologies de paiement. L’une des plus inclusives est le Mobile Money qui offre la possibilité aux populations, particulièrement non bancarisées l’accès à divers services tels que les micro crédits, les micro assurances, les paiements en ligne et les transferts d’argent. Mais seulement près de 20% de la population y a accès. De même, l’émergence des plateformes de crowdfunding permet de contourner les contraintes de crédit associées au recours de la finance traditionnelle, grâce à leur caractère participatif, et au gain de temps qu’elles permettent. Par exemple, en 2018, cette innovation avait permis de financer plus de 4421 projets pour une valeur cumulée de plus d’un milliard de FCFA (MINFI). Ces statistiques qui placent le Cameroun au 18ème rang très en deçà des principales places de crowdfunding en Afrique, ont toutefois le mérite de montrer leur potentiel de financement. https://www.banquemondiale.org Plus récemment, certaines technologies comme l’Intelligence Artificielle (IA) et l’Open- Banking (OB) sont régulièrement utilisées. Pour ce qui concerne l’IA, certaines banques installées au Cameroun y ont déjà recours et l’intègrent pleinement dans leur stratégie marketing avec un service client virtuel. C’est le cas notamment des chatbots alimentés par l’IA pour répondre automatiquement aux requêtes des clients. S’agissant de l’OB, sa mise en œuvre facilite l’intégration de solutions tierces aux services financiers traditionnels. Ainsi, des fintechs locales utilisent les API (Application Programming Interface) mises à disposition par les banques pour créer des solutions innovantes, comme des agrégateurs de comptes. Le développement de ces Fintech devrait permettre de toucher davantage de personnes exclues de la finance formelle et leur donner l’opportunité de payer, épargner, emprunter, et investir via des canaux digitaux qui sont aujourd’hui le principal moteur de l’inclusion financière mais qui posent des défis en terme de cybersécurité. Si les innovations digitales se présentent comme une opportunité pour un système financier plus inclusif, il convient de souligner qu’elles s’accompagnent néanmoins d’un certain nombre de menaces. La principale menace est celle de l’insécurité associée à leur utilisation. Les data étant aujourd’hui une mine d’or expose les clients à de nombreux risques. Les institutions financières et même les agents non financiers font régulièrement l’objet d’attaque de la part des hackers soit généralement pour le vol de données personnelles soit pour des fraudes financières. Une autre menace, non des moindres est celle de l’instabilité financière. En effet, la généralisation de l’utilisation des innovations digitales dans le secteur financier encourage les comportements spéculatifs qui sont susceptibles d’emballer les marchés et déboucher sur de l’instabilité, voire des crises financières. Les dangers induits par ces innovations rendent alors nécessaires l’évolution et l’adaptation de la réglementation pour encadrer les activités du système financier camerounais.   Au total, malgré des progrès observés ces dernières années, une part importante de la population camerounaise est toujours exclue financièrement, posant l’approfondissement du système financier comme une urgence. Les innovations digitales étant l’un des moyens pour y parvenir. Au regard de leur potentiel, ces innovations, apparaissent comme des véritables catalyseurs de cette transformation. Pour en bénéficier au mieux, la définition d’un cadre réglementaire adéquat est nécessaire.   Objectif des Journées Scientifique Ces journées scientifique  ont réuni les experts de tout bords pour analyser en profondeur les impacts des innovations digitales sur le système financier camerounais en insistant sur l’IA et l’OB. Ainsi, les discussions ont été organisées en ateliers distincts pour examiner en profondeur le rôle de l’IA, de l’OB, pour présenter leur capacité transformatrice de l’écosystème financier, identifier les risques et anticiper sur un cadre réglementaire approprié, afin de garantir l’inclusion financière.   Atelier 1 : Rôle des technologies de paiement dans l’amélioration de la productivité globale des facteurs de production Objectif : Évaluer l’impact des technologies de paiement sur l’infrastructure technique du système financier et
On the 31ST March 2023 was the launching ceremony of the first GOOD CORPORATE GOVERNANCE CODE in the Cental African sub-region in general and in Cameroon in particular at the Cameroon Employers’ Organization (GICAM) Head Office in Bonanjo-Douala in the presence of the French ambassador in Cameroon, the first technical advicer of the Prime Minister of Cameroon and professional corporations (APECCAM,COBAC, ASAC, API, BIT, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc…). This work was done by a TaskForce IBGE created by the GICAM’s Good Governance initiative with the support of AFD (Agence Française du Développement) and it’s affiliate PROPARCO(Societé de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Despite the fact that GICAM and other professional corporations has published some works as far as company ethics, ESG, governance and management are concerned, it is to be noticed that 8 new enterprises out of 10 shut-down within their first 2 years of existence due to: The absence of transparency; The non-respect of the rules; Auto-dependence; The absence of independence of organs of control; Most enterprises disappear with their founders; Etc Due to the reasons mentioned above, MFIs are usually seriously affected as they are usually their financial partners and support. Nowadays, most MFIs have a lot of difficulties to recover their loans due to the aforementioned reasons and many more. There is therefore an interest for MFIs to encourage their partners to take whole of this document and implement the recommendations in order to improve their solvency and their credibility towards their partners and stakeholders. The GICAM took the initiative to put in place the Corporate Social Responsibility Charter amongst other guides and The Good Corporate Governance Code which is the compass it proposes to enterprises as a whole and MFIs in particular. The GICAM therefore initiated this work for three (03) main reasons: The local and international context marked by a transition towards sustainable governance; An inclusive, participatory and consensual approach; An endogenous, tailor-made and avant-garde reference. This Code is made up of 8 chapters which lie on 9 major principles. The 8 chapters are: Responsibility, structure and functioning; Direction; Risks management and control; Remuneration; Culture, values and ethics; Dissemination of information; Respect of shareholders and their rights; Relationship with stakeholders. The 9 principles are: Sustainability; Equity; Integrity; Accountability; Collegiality; Competence; Inclusion; Impartiality; Transparency After the presentation of this code, the next steps will be: Promotion and extension; Training on the Good Code of Corporate Governance and Corporate Governance; The monitoring and evaluation system; Establishment of a label Good Corporate Governance

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  1. Worldwide
This is the way a new universe is supposed to work, or at least, how the universe has to work, if it is supposed to. If all the things in the universe (like every single cell, tree, galaxy, star, planet, etc.) can only be understood if you accept that they were created in some very particular manner, then there is no logical possibility to think that they created at all. If you think about it, we’ve found out a whole lot about the universe (and every single part of it), and we can’t accept anything as fact unless there is a logical reason for it. You can’t say ‘it’ created out of nothing until you’ve measured something, or figured out the speed of light and the mass of the sun and the mass of matter that they’re all made of, etc – at that point all we say is ‘something’ creates stuff (and it only works for one case; it can’t be true for every case, since it’s impossible to know what might or might not have happened). So then we either have to accept that everything in nature is random, or if that’s the case, we just don’t expect the universe to continue to be random. There’s a real question here, and the best answer is that you should be willing to consider, but don’t think that When we talk about animals then they can be considered species, but this is a false and illogical concept. Species do not exist. Humans are one, all animals are one, they are one. No wonder people say ‘the woods are the home of the wild’.  So I’ve never been there before, it’s been hard to get here from Seattle. My first few days were amazing, I had a lot of freedom.  I was free to make wild food, to use fire, go where I wanted (like hiking, kayaking, or snowshoeing), to climb any mountain, to just go wherever I thought might be interesting. This was around August. So my expectations were way off, my first day of freedom was August 25th.  I didn’t really expect to see any bears there.  I think I was going to kill a little one on my snowshoes, but it just sort of disappeared. I guess I’m just the weirdo that likes the outdoors.  I had my dogs with me, they were amazing with their food.  I was taking them for walks, they would run and chase every bit of wildlife they came across, it wasn’t long at all before someone would come running towards them telling them there was a bear.  
  1. Digitalisation
Du 6 au 7 Juin 2024 s’est tenu à Yaoundé dans les salles du hôtel Mont Fébé la toute première édition des journées scientifiques du comité national économique et financier sur l’économique numérique sur le terme « Transformations du Système Financier par les Innovations Digitales : Enjeux et Perspectives pour le Cameroun ». La Cible concernée était: Professionnels du Secteur Financier Startups dans la fintech Étudiants en Finance et Technologies Chercheurs et Universitaires Régulateurs et Autorités Gouvernementales Contexte et justification de ces journées L’essor et le développement rapide des technologies digitales durant les deux dernières décennies ont contribué significativement à la création de richesses et à l’amélioration du bien-être des populations. La Banque Mondiale1 estime que l’économie digitale contribue à près de 20% du PIB mondial. Selon les projections, cette part devrait dépasser les 25% dans moins de 7 ans. Cependant, cette contribution reste inégale. En effet, les pays en développement ne semblent pas bénéficier pleinement des multiples opportunités qu’offrent les innovations digitales. Leur retard s’explique par l’insuffisance qualitative et quantitative des infrastructures et du capital humain. Au Cameroun par exemple, selon le MINPOSTEL, la contribution de l’économie digitale au PIB dépasse de peu 5%.   En fait, la contribution du digital à la création de richesse repose pour l’essentiel sur les transformations induites par les innovations dans divers secteurs de l’économie. Le secteur financier camerounais, en plus de compter parmi les plus impactés par les innovations digitales, demeure celui où les besoins se font le plus ressentir. En effet, le faible niveau d’inclusion financière constitue l’un des principaux défis à relever. Le diagnostic sur l’économie digitale au Cameroun, effectué par la Banque Mondiale1 indique que 35% d’adultes possèdent un compte dans une institution financière, contre une moyenne de 43% en Afrique Sub-saharienne (ASS). De même, seuls 11% d’adultes environ ont accès au service d’épargne dans des institutions financières formelles, contre 27% en ASS. Dans un tel contexte, s’inspirant des expériences enregistrées dans d’autres pays, la transformation du système financier camerounais par les innovations digitales représente une opportunité pour favoriser l’inclusion financière et promouvoir une croissance économique inclusive.   Bien qu’on puisse considérer le rythme lent par rapport à son propre potentiel et à l’évolution observée dans d’autres pays, le système financier camerounais s’est transformé progressivement grâce à l’utilisation des innovations digitales et notamment des technologies de paiement. L’une des plus inclusives est le Mobile Money qui offre la possibilité aux populations, particulièrement non bancarisées l’accès à divers services tels que les micro crédits, les micro assurances, les paiements en ligne et les transferts d’argent. Mais seulement près de 20% de la population y a accès. De même, l’émergence des plateformes de crowdfunding permet de contourner les contraintes de crédit associées au recours de la finance traditionnelle, grâce à leur caractère participatif, et au gain de temps qu’elles permettent. Par exemple, en 2018, cette innovation avait permis de financer plus de 4421 projets pour une valeur cumulée de plus d’un milliard de FCFA (MINFI). Ces statistiques qui placent le Cameroun au 18ème rang très en deçà des principales places de crowdfunding en Afrique, ont toutefois le mérite de montrer leur potentiel de financement. https://www.banquemondiale.org Plus récemment, certaines technologies comme l’Intelligence Artificielle (IA) et l’Open- Banking (OB) sont régulièrement utilisées. Pour ce qui concerne l’IA, certaines banques installées au Cameroun y ont déjà recours et l’intègrent pleinement dans leur stratégie marketing avec un service client virtuel. C’est le cas notamment des chatbots alimentés par l’IA pour répondre automatiquement aux requêtes des clients. S’agissant de l’OB, sa mise en œuvre facilite l’intégration de solutions tierces aux services financiers traditionnels. Ainsi, des fintechs locales utilisent les API (Application Programming Interface) mises à disposition par les banques pour créer des solutions innovantes, comme des agrégateurs de comptes. Le développement de ces Fintech devrait permettre de toucher davantage de personnes exclues de la finance formelle et leur donner l’opportunité de payer, épargner, emprunter, et investir via des canaux digitaux qui sont aujourd’hui le principal moteur de l’inclusion financière mais qui posent des défis en terme de cybersécurité. Si les innovations digitales se présentent comme une opportunité pour un système financier plus inclusif, il convient de souligner qu’elles s’accompagnent néanmoins d’un certain nombre de menaces. La principale menace est celle de l’insécurité associée à leur utilisation. Les data étant aujourd’hui une mine d’or expose les clients à de nombreux risques. Les institutions financières et même les agents non financiers font régulièrement l’objet d’attaque de la part des hackers soit généralement pour le vol de données personnelles soit pour des fraudes financières. Une autre menace, non des moindres est celle de l’instabilité financière. En effet, la généralisation de l’utilisation des innovations digitales dans le secteur financier encourage les comportements spéculatifs qui sont susceptibles d’emballer les marchés et déboucher sur de l’instabilité, voire des crises financières. Les dangers induits par ces innovations rendent alors nécessaires l’évolution et l’adaptation de la réglementation pour encadrer les activités du système financier camerounais.   Au total, malgré des progrès observés ces dernières années, une part importante de la population camerounaise est toujours exclue financièrement, posant l’approfondissement du système financier comme une urgence. Les innovations digitales étant l’un des moyens pour y parvenir. Au regard de leur potentiel, ces innovations, apparaissent comme des véritables catalyseurs de cette transformation. Pour en bénéficier au mieux, la définition d’un cadre réglementaire adéquat est nécessaire.   Objectif des Journées Scientifique Ces journées scientifique  ont réuni les experts de tout bords pour analyser en profondeur les impacts des innovations digitales sur le système financier camerounais en insistant sur l’IA et l’OB. Ainsi, les discussions ont été organisées en ateliers distincts pour examiner en profondeur le rôle de l’IA, de l’OB, pour présenter leur capacité transformatrice de l’écosystème financier, identifier les risques et anticiper sur un cadre réglementaire approprié, afin de garantir l’inclusion financière.   Atelier 1 : Rôle des technologies de paiement dans l’amélioration de la productivité globale des facteurs de production Objectif : Évaluer l’impact des technologies de paiement sur l’infrastructure technique du système financier et
  1. News
On the 31ST March 2023 was the launching ceremony of the first GOOD CORPORATE GOVERNANCE CODE in the Cental African sub-region in general and in Cameroon in particular at the Cameroon Employers’ Organization (GICAM) Head Office in Bonanjo-Douala in the presence of the French ambassador in Cameroon, the first technical advicer of the Prime Minister of Cameroon and professional corporations (APECCAM,COBAC, ASAC, API, BIT, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc…). This work was done by a TaskForce IBGE created by the GICAM’s Good Governance initiative with the support of AFD (Agence Française du Développement) and it’s affiliate PROPARCO(Societé de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Despite the fact that GICAM and other professional corporations has published some works as far as company ethics, ESG, governance and management are concerned, it is to be noticed that 8 new enterprises out of 10 shut-down within their first 2 years of existence due to: The absence of transparency; The non-respect of the rules; Auto-dependence; The absence of independence of organs of control; Most enterprises disappear with their founders; Etc Due to the reasons mentioned above, MFIs are usually seriously affected as they are usually their financial partners and support. Nowadays, most MFIs have a lot of difficulties to recover their loans due to the aforementioned reasons and many more. There is therefore an interest for MFIs to encourage their partners to take whole of this document and implement the recommendations in order to improve their solvency and their credibility towards their partners and stakeholders. The GICAM took the initiative to put in place the Corporate Social Responsibility Charter amongst other guides and The Good Corporate Governance Code which is the compass it proposes to enterprises as a whole and MFIs in particular. The GICAM therefore initiated this work for three (03) main reasons: The local and international context marked by a transition towards sustainable governance; An inclusive, participatory and consensual approach; An endogenous, tailor-made and avant-garde reference. This Code is made up of 8 chapters which lie on 9 major principles. The 8 chapters are: Responsibility, structure and functioning; Direction; Risks management and control; Remuneration; Culture, values and ethics; Dissemination of information; Respect of shareholders and their rights; Relationship with stakeholders. The 9 principles are: Sustainability; Equity; Integrity; Accountability; Collegiality; Competence; Inclusion; Impartiality; Transparency After the presentation of this code, the next steps will be: Promotion and extension; Training on the Good Code of Corporate Governance and Corporate Governance; The monitoring and evaluation system; Establishment of a label Good Corporate Governance
  1. Actualités
Le 31 mars 2023 a eu lieu la cérémonie de lancement du premier CODE DE BONNE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE dans la sous-région d’Afrique Centrale en général et au Cameroun en particulier au siège du Groupement des Employeurs du Cameroun (GICAM) à Bonanjo-Douala en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, du premier conseiller technique du Premier Ministre du Cameroun et des corporations professionnelles (APECCAM, COBAC, ASAC, API, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc. ..). Ce travail a été réalisé par une TaskForce IBGE créée par l’initiative Good Governance du GICAM avec le soutien de l’AFD (Agence Française du Développement) et de sa filiale PROPARCO (Société de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Bien que le GICAM et d’autres organisations professionnelles aient publié des ouvrages sur l’éthique, l’ESG, la gouvernance et le management des entreprises, on constate que 8 nouvelles entreprises sur 10 ferment dans les deux premières années de leur existence pour les raisons suivantes : L’absence de transparence ; Le non-respect des règles ; L’auto-dépendance ; L’absence d’indépendance des organes de contrôle ; La plupart des entreprises disparaissent avec leurs fondateurs ; Etc Pour les raisons mentionnées ci-dessus, les IMF sont généralement gravement touchées car elles sont généralement leurs partenaires financiers et leur soutien. Aujourd’hui, la plupart des IMF ont beaucoup de difficultés à recouvrer leurs prêts pour les raisons susmentionnées et bien d’autres encore. Il y a donc un intérêt pour les IMF à encourager leurs partenaires à prendre connaissance de ce document et à mettre en œuvre les recommandations afin d’améliorer leur solvabilité et leur crédibilité vis-à-vis de leurs partenaires et des parties prenantes. Le GICAM a pris l’initiative de mettre en place la Charte de Responsabilité Sociale des Entreprises parmi d’autres guides et le Code de Bonne Gouvernance d’Entreprise qui est la boussole qu’il propose aux entreprises dans leur ensemble et aux IMF en particulier. Le GICAM a donc initié ce travail pour trois (03) raisons principales : Le contexte local et international marqué par une transition vers une gouvernance durable ; Une approche inclusive, participative et consensuelle ; Une référence endogène, sur mesure et avant-gardiste. Ce Code est composé de 8 chapitres qui reposent sur 9 grands principes. Les 8 chapitres sont : Responsabilité, structure et fonctionnement ; Direction ; Gestion et contrôle des risques ; Rémunération ; Culture, valeurs et éthique ; Diffusion de l’information ; Respect des actionnaires et de leurs droits ; Relations avec les parties prenantes. Les 9 principes sont les suivants : Durabilité ; l’équité Intégrité ; Responsabilité ; la collégialité ; Compétence ; l’inclusion ; Impartialité ; Transparence Après la présentation de ce code, les prochaines étapes seront les suivantes : Promotion et extension ; Formation sur le bon code de gouvernance d’entreprise et la gouvernance d’entreprise ; Le système de suivi et d’évaluation ; Mise en place d’un label Bonne Gouvernance d’Entreprise
  1. Digitalisation
Digitalization aims to improve operational processes and customer experience, diversify channels for accessing financial products and services, innovation and new product and service offerings, and finally monetizing manual processing efforts and boosting revenue. To do this, it is essential that each EMF has an Omni-channel and multi-service digital banking platform that gives customers greater autonomy and interactivity in the day-to-day management of their bank account in a completely paperless way. In this way, the customer will be able to obtain his banking information wherever he is, whenever he wants, whatever his mobile phone operator is and initiate his operations in complete safety. With regard to foreign transactions, e-money through the virtual prepaid card is a lead to explore, so that brand franchisors or payment networks like VISA have developed specific programs to link microfinance to international electronic payment systems. Isn’t the ball in the EMF’s court?
  1. Digitalisation
La digitalisation vise pour objectifs, l’amélioration des processus opérationnels et l’expérience client, la diversification des canaux d’accès aux produits et services financiers, l’innovation et proposition de nouvelles  offres de produits et services et enfin de monétiser les efforts de traitement manuel et booster les revenus. Pour ce faire, il est primordial que chaque EMF se dote d’une plateforme de banque digitale Omni canal Et multi-services qui donne aux clients une plus grande autonomie et interactivité dans la gestion de son compte bancaire au quotidien de façon totalement dématérialisées. Ainsi, le client pourra obtenir ses informations bancaires où qu’il soit, quand il le souhaite quel que soit son opérateur de téléphonie mobile et initier ses opérations en toute sécurité. Pour ce qui est des opérations à l’étranger, la monétique à travers la carte prépayée virtuelle est une piste à explorer, tant et si bien que les franchiseurs de marque ou réseau de paiement comme VISA ont développé des programmes spécifiques pour arrimer les micros finances aux systèmes de paiements électroniques internationaux. La balle n’est-elle pas dans le camp des EMF?
  1. Tech Watch
The African Development Bank Group, the State of Cameroon and the beneficiaries have provided the Agricultural Value Chain Development Project with €115.05 million since 2022. Apart from this fund, the Government of the Republic of Cameroon provides 75% of agricultural financing through the budget, the promotion of financial institutions, tax exemptions and innovative financing mechanisms. The micro-finance institutions are called upon here to seize the above mentioned opportunities. All they need to do is take an interest in the many projects initiated at the national level to support the legal and individual actors who are interested. Indeed, how to ignore opportunities such as: PAGQ2C: Improvement and Quality Management Project in the Cocoa and Coffee Sectors. AVANGANE: Integrated rice development project in the Central Region. PAPA: Agricultural Productivity Improvement Project. PEA Youth: Program for the Promotion of Agro-pastoral Youth Entrepreneurship. Our platform is keen to support those of micro-finance that are willing to contribute to the financing of this sector or to the mobilization of guarantees specific to agricultural sectors.

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En effet, les pays en développement ne semblent pas bénéficier pleinement des multiples opportunités qu’offrent les innovations digitales. Leur retard s’explique par l’insuffisance qualitative et quantitative des infrastructures et du capital humain. Au Cameroun par exemple, selon le MINPOSTEL, la contribution de l’économie digitale au PIB dépasse de peu 5%.   En fait, la contribution du digital à la création de richesse repose pour l’essentiel sur les transformations induites par les innovations dans divers secteurs de l’économie. Le secteur financier camerounais, en plus de compter parmi les plus impactés par les innovations digitales, demeure celui où les besoins se font le plus ressentir. En effet, le faible niveau d’inclusion financière constitue l’un des principaux défis à relever. Le diagnostic sur l’économie digitale au Cameroun, effectué par la Banque Mondiale1 indique que 35% d’adultes possèdent un compte dans une institution financière, contre une moyenne de 43% en Afrique Sub-saharienne (ASS). De même, seuls 11% d’adultes environ ont accès au service d’épargne dans des institutions financières formelles, contre 27% en ASS. Dans un tel contexte, s’inspirant des expériences enregistrées dans d’autres pays, la transformation du système financier camerounais par les innovations digitales représente une opportunité pour favoriser l’inclusion financière et promouvoir une croissance économique inclusive.   Bien qu’on puisse considérer le rythme lent par rapport à son propre potentiel et à l’évolution observée dans d’autres pays, le système financier camerounais s’est transformé progressivement grâce à l’utilisation des innovations digitales et notamment des technologies de paiement. L’une des plus inclusives est le Mobile Money qui offre la possibilité aux populations, particulièrement non bancarisées l’accès à divers services tels que les micro crédits, les micro assurances, les paiements en ligne et les transferts d’argent. Mais seulement près de 20% de la population y a accès. De même, l’émergence des plateformes de crowdfunding permet de contourner les contraintes de crédit associées au recours de la finance traditionnelle, grâce à leur caractère participatif, et au gain de temps qu’elles permettent. Par exemple, en 2018, cette innovation avait permis de financer plus de 4421 projets pour une valeur cumulée de plus d’un milliard de FCFA (MINFI). Ces statistiques qui placent le Cameroun au 18ème rang très en deçà des principales places de crowdfunding en Afrique, ont toutefois le mérite de montrer leur potentiel de financement. https://www.banquemondiale.org Plus récemment, certaines technologies comme l’Intelligence Artificielle (IA) et l’Open- Banking (OB) sont régulièrement utilisées. Pour ce qui concerne l’IA, certaines banques installées au Cameroun y ont déjà recours et l’intègrent pleinement dans leur stratégie marketing avec un service client virtuel. C’est le cas notamment des chatbots alimentés par l’IA pour répondre automatiquement aux requêtes des clients. S’agissant de l’OB, sa mise en œuvre facilite l’intégration de solutions tierces aux services financiers traditionnels. Ainsi, des fintechs locales utilisent les API (Application Programming Interface) mises à disposition par les banques pour créer des solutions innovantes, comme des agrégateurs de comptes. Le développement de ces Fintech devrait permettre de toucher davantage de personnes exclues de la finance formelle et leur donner l’opportunité de payer, épargner, emprunter, et investir via des canaux digitaux qui sont aujourd’hui le principal moteur de l’inclusion financière mais qui posent des défis en terme de cybersécurité. Si les innovations digitales se présentent comme une opportunité pour un système financier plus inclusif, il convient de souligner qu’elles s’accompagnent néanmoins d’un certain nombre de menaces. La principale menace est celle de l’insécurité associée à leur utilisation. Les data étant aujourd’hui une mine d’or expose les clients à de nombreux risques. Les institutions financières et même les agents non financiers font régulièrement l’objet d’attaque de la part des hackers soit généralement pour le vol de données personnelles soit pour des fraudes financières. Une autre menace, non des moindres est celle de l’instabilité financière. En effet, la généralisation de l’utilisation des innovations digitales dans le secteur financier encourage les comportements spéculatifs qui sont susceptibles d’emballer les marchés et déboucher sur de l’instabilité, voire des crises financières. Les dangers induits par ces innovations rendent alors nécessaires l’évolution et l’adaptation de la réglementation pour encadrer les activités du système financier camerounais.   Au total, malgré des progrès observés ces dernières années, une part importante de la population camerounaise est toujours exclue financièrement, posant l’approfondissement du système financier comme une urgence. Les innovations digitales étant l’un des moyens pour y parvenir. Au regard de leur potentiel, ces innovations, apparaissent comme des véritables catalyseurs de cette transformation. Pour en bénéficier au mieux, la définition d’un cadre réglementaire adéquat est nécessaire.   Objectif des Journées Scientifique Ces journées scientifique  ont réuni les experts de tout bords pour analyser en profondeur les impacts des innovations digitales sur le système financier camerounais en insistant sur l’IA et l’OB. Ainsi, les discussions ont été organisées en ateliers distincts pour examiner en profondeur le rôle de l’IA, de l’OB, pour présenter leur capacité transformatrice de l’écosystème financier, identifier les risques et anticiper sur un cadre réglementaire approprié, afin de garantir l’inclusion financière.   Atelier 1 : Rôle des technologies de paiement dans l’amélioration de la productivité globale des facteurs de production Objectif : Évaluer l’impact des technologies de paiement sur l’infrastructure technique du système financier et
  1. News
On the 31ST March 2023 was the launching ceremony of the first GOOD CORPORATE GOVERNANCE CODE in the Cental African sub-region in general and in Cameroon in particular at the Cameroon Employers’ Organization (GICAM) Head Office in Bonanjo-Douala in the presence of the French ambassador in Cameroon, the first technical advicer of the Prime Minister of Cameroon and professional corporations (APECCAM,COBAC, ASAC, API, BIT, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc…). This work was done by a TaskForce IBGE created by the GICAM’s Good Governance initiative with the support of AFD (Agence Française du Développement) and it’s affiliate PROPARCO(Societé de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Despite the fact that GICAM and other professional corporations has published some works as far as company ethics, ESG, governance and management are concerned, it is to be noticed that 8 new enterprises out of 10 shut-down within their first 2 years of existence due to: The absence of transparency; The non-respect of the rules; Auto-dependence; The absence of independence of organs of control; Most enterprises disappear with their founders; Etc Due to the reasons mentioned above, MFIs are usually seriously affected as they are usually their financial partners and support. Nowadays, most MFIs have a lot of difficulties to recover their loans due to the aforementioned reasons and many more. There is therefore an interest for MFIs to encourage their partners to take whole of this document and implement the recommendations in order to improve their solvency and their credibility towards their partners and stakeholders. The GICAM took the initiative to put in place the Corporate Social Responsibility Charter amongst other guides and The Good Corporate Governance Code which is the compass it proposes to enterprises as a whole and MFIs in particular. The GICAM therefore initiated this work for three (03) main reasons: The local and international context marked by a transition towards sustainable governance; An inclusive, participatory and consensual approach; An endogenous, tailor-made and avant-garde reference. This Code is made up of 8 chapters which lie on 9 major principles. The 8 chapters are: Responsibility, structure and functioning; Direction; Risks management and control; Remuneration; Culture, values and ethics; Dissemination of information; Respect of shareholders and their rights; Relationship with stakeholders. The 9 principles are: Sustainability; Equity; Integrity; Accountability; Collegiality; Competence; Inclusion; Impartiality; Transparency After the presentation of this code, the next steps will be: Promotion and extension; Training on the Good Code of Corporate Governance and Corporate Governance; The monitoring and evaluation system; Establishment of a label Good Corporate Governance
  1. Digitalisation
Du 6 au 7 Juin 2024 s’est tenu à Yaoundé dans les salles du hôtel Mont Fébé la toute première édition des journées scientifiques du comité national économique et financier sur l’économique numérique sur le terme « Transformations du Système Financier par les Innovations Digitales : Enjeux et Perspectives pour le Cameroun ». La Cible concernée était: Professionnels du Secteur Financier Startups dans la fintech Étudiants en Finance et Technologies Chercheurs et Universitaires Régulateurs et Autorités Gouvernementales Contexte et justification de ces journées L’essor et le développement rapide des technologies digitales durant les deux dernières décennies ont contribué significativement à la création de richesses et à l’amélioration du bien-être des populations. La Banque Mondiale1 estime que l’économie digitale contribue à près de 20% du PIB mondial. Selon les projections, cette part devrait dépasser les 25% dans moins de 7 ans. Cependant, cette contribution reste inégale. En effet, les pays en développement ne semblent pas bénéficier pleinement des multiples opportunités qu’offrent les innovations digitales. Leur retard s’explique par l’insuffisance qualitative et quantitative des infrastructures et du capital humain. Au Cameroun par exemple, selon le MINPOSTEL, la contribution de l’économie digitale au PIB dépasse de peu 5%.   En fait, la contribution du digital à la création de richesse repose pour l’essentiel sur les transformations induites par les innovations dans divers secteurs de l’économie. Le secteur financier camerounais, en plus de compter parmi les plus impactés par les innovations digitales, demeure celui où les besoins se font le plus ressentir. En effet, le faible niveau d’inclusion financière constitue l’un des principaux défis à relever. Le diagnostic sur l’économie digitale au Cameroun, effectué par la Banque Mondiale1 indique que 35% d’adultes possèdent un compte dans une institution financière, contre une moyenne de 43% en Afrique Sub-saharienne (ASS). De même, seuls 11% d’adultes environ ont accès au service d’épargne dans des institutions financières formelles, contre 27% en ASS. Dans un tel contexte, s’inspirant des expériences enregistrées dans d’autres pays, la transformation du système financier camerounais par les innovations digitales représente une opportunité pour favoriser l’inclusion financière et promouvoir une croissance économique inclusive.   Bien qu’on puisse considérer le rythme lent par rapport à son propre potentiel et à l’évolution observée dans d’autres pays, le système financier camerounais s’est transformé progressivement grâce à l’utilisation des innovations digitales et notamment des technologies de paiement. L’une des plus inclusives est le Mobile Money qui offre la possibilité aux populations, particulièrement non bancarisées l’accès à divers services tels que les micro crédits, les micro assurances, les paiements en ligne et les transferts d’argent. Mais seulement près de 20% de la population y a accès. De même, l’émergence des plateformes de crowdfunding permet de contourner les contraintes de crédit associées au recours de la finance traditionnelle, grâce à leur caractère participatif, et au gain de temps qu’elles permettent. Par exemple, en 2018, cette innovation avait permis de financer plus de 4421 projets pour une valeur cumulée de plus d’un milliard de FCFA (MINFI). Ces statistiques qui placent le Cameroun au 18ème rang très en deçà des principales places de crowdfunding en Afrique, ont toutefois le mérite de montrer leur potentiel de financement. https://www.banquemondiale.org Plus récemment, certaines technologies comme l’Intelligence Artificielle (IA) et l’Open- Banking (OB) sont régulièrement utilisées. Pour ce qui concerne l’IA, certaines banques installées au Cameroun y ont déjà recours et l’intègrent pleinement dans leur stratégie marketing avec un service client virtuel. C’est le cas notamment des chatbots alimentés par l’IA pour répondre automatiquement aux requêtes des clients. S’agissant de l’OB, sa mise en œuvre facilite l’intégration de solutions tierces aux services financiers traditionnels. Ainsi, des fintechs locales utilisent les API (Application Programming Interface) mises à disposition par les banques pour créer des solutions innovantes, comme des agrégateurs de comptes. Le développement de ces Fintech devrait permettre de toucher davantage de personnes exclues de la finance formelle et leur donner l’opportunité de payer, épargner, emprunter, et investir via des canaux digitaux qui sont aujourd’hui le principal moteur de l’inclusion financière mais qui posent des défis en terme de cybersécurité. Si les innovations digitales se présentent comme une opportunité pour un système financier plus inclusif, il convient de souligner qu’elles s’accompagnent néanmoins d’un certain nombre de menaces. La principale menace est celle de l’insécurité associée à leur utilisation. Les data étant aujourd’hui une mine d’or expose les clients à de nombreux risques. Les institutions financières et même les agents non financiers font régulièrement l’objet d’attaque de la part des hackers soit généralement pour le vol de données personnelles soit pour des fraudes financières. Une autre menace, non des moindres est celle de l’instabilité financière. En effet, la généralisation de l’utilisation des innovations digitales dans le secteur financier encourage les comportements spéculatifs qui sont susceptibles d’emballer les marchés et déboucher sur de l’instabilité, voire des crises financières. Les dangers induits par ces innovations rendent alors nécessaires l’évolution et l’adaptation de la réglementation pour encadrer les activités du système financier camerounais.   Au total, malgré des progrès observés ces dernières années, une part importante de la population camerounaise est toujours exclue financièrement, posant l’approfondissement du système financier comme une urgence. Les innovations digitales étant l’un des moyens pour y parvenir. Au regard de leur potentiel, ces innovations, apparaissent comme des véritables catalyseurs de cette transformation. Pour en bénéficier au mieux, la définition d’un cadre réglementaire adéquat est nécessaire.   Objectif des Journées Scientifique Ces journées scientifique  ont réuni les experts de tout bords pour analyser en profondeur les impacts des innovations digitales sur le système financier camerounais en insistant sur l’IA et l’OB. Ainsi, les discussions ont été organisées en ateliers distincts pour examiner en profondeur le rôle de l’IA, de l’OB, pour présenter leur capacité transformatrice de l’écosystème financier, identifier les risques et anticiper sur un cadre réglementaire approprié, afin de garantir l’inclusion financière.   Atelier 1 : Rôle des technologies de paiement dans l’amélioration de la productivité globale des facteurs de production Objectif : Évaluer l’impact des technologies de paiement sur l’infrastructure technique du système financier et
  1. News
On the 31ST March 2023 was the launching ceremony of the first GOOD CORPORATE GOVERNANCE CODE in the Cental African sub-region in general and in Cameroon in particular at the Cameroon Employers’ Organization (GICAM) Head Office in Bonanjo-Douala in the presence of the French ambassador in Cameroon, the first technical advicer of the Prime Minister of Cameroon and professional corporations (APECCAM,COBAC, ASAC, API, BIT, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc…). This work was done by a TaskForce IBGE created by the GICAM’s Good Governance initiative with the support of AFD (Agence Française du Développement) and it’s affiliate PROPARCO(Societé de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Despite the fact that GICAM and other professional corporations has published some works as far as company ethics, ESG, governance and management are concerned, it is to be noticed that 8 new enterprises out of 10 shut-down within their first 2 years of existence due to: The absence of transparency; The non-respect of the rules; Auto-dependence; The absence of independence of organs of control; Most enterprises disappear with their founders; Etc Due to the reasons mentioned above, MFIs are usually seriously affected as they are usually their financial partners and support. Nowadays, most MFIs have a lot of difficulties to recover their loans due to the aforementioned reasons and many more. There is therefore an interest for MFIs to encourage their partners to take whole of this document and implement the recommendations in order to improve their solvency and their credibility towards their partners and stakeholders. The GICAM took the initiative to put in place the Corporate Social Responsibility Charter amongst other guides and The Good Corporate Governance Code which is the compass it proposes to enterprises as a whole and MFIs in particular. The GICAM therefore initiated this work for three (03) main reasons: The local and international context marked by a transition towards sustainable governance; An inclusive, participatory and consensual approach; An endogenous, tailor-made and avant-garde reference. This Code is made up of 8 chapters which lie on 9 major principles. The 8 chapters are: Responsibility, structure and functioning; Direction; Risks management and control; Remuneration; Culture, values and ethics; Dissemination of information; Respect of shareholders and their rights; Relationship with stakeholders. The 9 principles are: Sustainability; Equity; Integrity; Accountability; Collegiality; Competence; Inclusion; Impartiality; Transparency After the presentation of this code, the next steps will be: Promotion and extension; Training on the Good Code of Corporate Governance and Corporate Governance; The monitoring and evaluation system; Establishment of a label Good Corporate Governance
  1. Digitalisation
Du 6 au 7 Juin 2024 s’est tenu à Yaoundé dans les salles du hôtel Mont Fébé la toute première édition des journées scientifiques du comité national économique et financier sur l’économique numérique sur le terme « Transformations du Système Financier par les Innovations Digitales : Enjeux et Perspectives pour le Cameroun ». La Cible concernée était: Professionnels du Secteur Financier Startups dans la fintech Étudiants en Finance et Technologies Chercheurs et Universitaires Régulateurs et Autorités Gouvernementales Contexte et justification de ces journées L’essor et le développement rapide des technologies digitales durant les deux dernières décennies ont contribué significativement à la création de richesses et à l’amélioration du bien-être des populations. La Banque Mondiale1 estime que l’économie digitale contribue à près de 20% du PIB mondial. Selon les projections, cette part devrait dépasser les 25% dans moins de 7 ans. Cependant, cette contribution reste inégale. En effet, les pays en développement ne semblent pas bénéficier pleinement des multiples opportunités qu’offrent les innovations digitales. Leur retard s’explique par l’insuffisance qualitative et quantitative des infrastructures et du capital humain. Au Cameroun par exemple, selon le MINPOSTEL, la contribution de l’économie digitale au PIB dépasse de peu 5%.   En fait, la contribution du digital à la création de richesse repose pour l’essentiel sur les transformations induites par les innovations dans divers secteurs de l’économie. Le secteur financier camerounais, en plus de compter parmi les plus impactés par les innovations digitales, demeure celui où les besoins se font le plus ressentir. En effet, le faible niveau d’inclusion financière constitue l’un des principaux défis à relever. Le diagnostic sur l’économie digitale au Cameroun, effectué par la Banque Mondiale1 indique que 35% d’adultes possèdent un compte dans une institution financière, contre une moyenne de 43% en Afrique Sub-saharienne (ASS). De même, seuls 11% d’adultes environ ont accès au service d’épargne dans des institutions financières formelles, contre 27% en ASS. Dans un tel contexte, s’inspirant des expériences enregistrées dans d’autres pays, la transformation du système financier camerounais par les innovations digitales représente une opportunité pour favoriser l’inclusion financière et promouvoir une croissance économique inclusive.   Bien qu’on puisse considérer le rythme lent par rapport à son propre potentiel et à l’évolution observée dans d’autres pays, le système financier camerounais s’est transformé progressivement grâce à l’utilisation des innovations digitales et notamment des technologies de paiement. L’une des plus inclusives est le Mobile Money qui offre la possibilité aux populations, particulièrement non bancarisées l’accès à divers services tels que les micro crédits, les micro assurances, les paiements en ligne et les transferts d’argent. Mais seulement près de 20% de la population y a accès. De même, l’émergence des plateformes de crowdfunding permet de contourner les contraintes de crédit associées au recours de la finance traditionnelle, grâce à leur caractère participatif, et au gain de temps qu’elles permettent. Par exemple, en 2018, cette innovation avait permis de financer plus de 4421 projets pour une valeur cumulée de plus d’un milliard de FCFA (MINFI). Ces statistiques qui placent le Cameroun au 18ème rang très en deçà des principales places de crowdfunding en Afrique, ont toutefois le mérite de montrer leur potentiel de financement. https://www.banquemondiale.org Plus récemment, certaines technologies comme l’Intelligence Artificielle (IA) et l’Open- Banking (OB) sont régulièrement utilisées. Pour ce qui concerne l’IA, certaines banques installées au Cameroun y ont déjà recours et l’intègrent pleinement dans leur stratégie marketing avec un service client virtuel. C’est le cas notamment des chatbots alimentés par l’IA pour répondre automatiquement aux requêtes des clients. S’agissant de l’OB, sa mise en œuvre facilite l’intégration de solutions tierces aux services financiers traditionnels. Ainsi, des fintechs locales utilisent les API (Application Programming Interface) mises à disposition par les banques pour créer des solutions innovantes, comme des agrégateurs de comptes. Le développement de ces Fintech devrait permettre de toucher davantage de personnes exclues de la finance formelle et leur donner l’opportunité de payer, épargner, emprunter, et investir via des canaux digitaux qui sont aujourd’hui le principal moteur de l’inclusion financière mais qui posent des défis en terme de cybersécurité. Si les innovations digitales se présentent comme une opportunité pour un système financier plus inclusif, il convient de souligner qu’elles s’accompagnent néanmoins d’un certain nombre de menaces. La principale menace est celle de l’insécurité associée à leur utilisation. Les data étant aujourd’hui une mine d’or expose les clients à de nombreux risques. Les institutions financières et même les agents non financiers font régulièrement l’objet d’attaque de la part des hackers soit généralement pour le vol de données personnelles soit pour des fraudes financières. Une autre menace, non des moindres est celle de l’instabilité financière. En effet, la généralisation de l’utilisation des innovations digitales dans le secteur financier encourage les comportements spéculatifs qui sont susceptibles d’emballer les marchés et déboucher sur de l’instabilité, voire des crises financières. Les dangers induits par ces innovations rendent alors nécessaires l’évolution et l’adaptation de la réglementation pour encadrer les activités du système financier camerounais.   Au total, malgré des progrès observés ces dernières années, une part importante de la population camerounaise est toujours exclue financièrement, posant l’approfondissement du système financier comme une urgence. Les innovations digitales étant l’un des moyens pour y parvenir. Au regard de leur potentiel, ces innovations, apparaissent comme des véritables catalyseurs de cette transformation. Pour en bénéficier au mieux, la définition d’un cadre réglementaire adéquat est nécessaire.   Objectif des Journées Scientifique Ces journées scientifique  ont réuni les experts de tout bords pour analyser en profondeur les impacts des innovations digitales sur le système financier camerounais en insistant sur l’IA et l’OB. Ainsi, les discussions ont été organisées en ateliers distincts pour examiner en profondeur le rôle de l’IA, de l’OB, pour présenter leur capacité transformatrice de l’écosystème financier, identifier les risques et anticiper sur un cadre réglementaire approprié, afin de garantir l’inclusion financière.   Atelier 1 : Rôle des technologies de paiement dans l’amélioration de la productivité globale des facteurs de production Objectif : Évaluer l’impact des technologies de paiement sur l’infrastructure technique du système financier et
  1. News
On the 31ST March 2023 was the launching ceremony of the first GOOD CORPORATE GOVERNANCE CODE in the Cental African sub-region in general and in Cameroon in particular at the Cameroon Employers’ Organization (GICAM) Head Office in Bonanjo-Douala in the presence of the French ambassador in Cameroon, the first technical advicer of the Prime Minister of Cameroon and professional corporations (APECCAM,COBAC, ASAC, API, BIT, BIT, CTR, DGB, CONSUPE, CCIMA, CAPEF etc…). This work was done by a TaskForce IBGE created by the GICAM’s Good Governance initiative with the support of AFD (Agence Française du Développement) and it’s affiliate PROPARCO(Societé de Promotion et de Participation pour la Coopération Economique). Despite the fact that GICAM and other professional corporations has published some works as far as company ethics, ESG, governance and management are concerned, it is to be noticed that 8 new enterprises out of 10 shut-down within their first 2 years of existence due to: The absence of transparency; The non-respect of the rules; Auto-dependence; The absence of independence of organs of control; Most enterprises disappear with their founders; Etc Due to the reasons mentioned above, MFIs are usually seriously affected as they are usually their financial partners and support. Nowadays, most MFIs have a lot of difficulties to recover their loans due to the aforementioned reasons and many more. There is therefore an interest for MFIs to encourage their partners to take whole of this document and implement the recommendations in order to improve their solvency and their credibility towards their partners and stakeholders. The GICAM took the initiative to put in place the Corporate Social Responsibility Charter amongst other guides and The Good Corporate Governance Code which is the compass it proposes to enterprises as a whole and MFIs in particular. The GICAM therefore initiated this work for three (03) main reasons: The local and international context marked by a transition towards sustainable governance; An inclusive, participatory and consensual approach; An endogenous, tailor-made and avant-garde reference. This Code is made up of 8 chapters which lie on 9 major principles. The 8 chapters are: Responsibility, structure and functioning; Direction; Risks management and control; Remuneration; Culture, values and ethics; Dissemination of information; Respect of shareholders and their rights; Relationship with stakeholders. The 9 principles are: Sustainability; Equity; Integrity; Accountability; Collegiality; Competence; Inclusion; Impartiality; Transparency After the presentation of this code, the next steps will be: Promotion and extension; Training on the Good Code of Corporate Governance and Corporate Governance; The monitoring and evaluation system; Establishment of a label Good Corporate Governance

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